Douze oursons trop mignons
Bon, ce n’est pas un fait nouveau, j’aime les illustrateurs japonais. Je trouve qu’ils savent développer un univers poétique et plastique particulier. Ils savent faire du mignon sans tomber dans le cucul la praline (j’adore cette expression qui ne veut rien dire !). La série « A l’école des ours » de Hiroyuki Aihara et Nami Adachi chez Tourbillon (juste une apparté pour dire tout le bien que je pense de cette jeune maison d’édition) ne fait pas exception. C’est coloré, joyeux, un poil décalé voire carrément n’importe quoi, très proche du quotidien et en même temps générateur d’imagination, un brin suranné et totalement tendance. Trois tomes existent à ce jour en français (« A l’école des ours » « Patouille et catastrophe » « Un vélo pour douze ») plus deux autres à paraître courant février, pour mon plus grand bonheur. Au Japon, pays de la démesure, c’est l’hystérie collective pour ces douze petits oursons kawaï déclinés à tire larigot (et pleins de trucs pas encore traduits, youpi chouette !).