Polars poilants
Le suspens, c’est bien. Le noir, c’est cool. Les frissons, c’est bath. Mais se marrer un bon coup, c’est pas mal non plus ! J’aime beaucoup les policiers (euh, les romans, hein !) mais quand on détourne les codes du genre, que ça devient border line, carrément délirant, je bois du petit lait (ceci dit, c’est une expression inadéquate, je n’aime pas le lait).
Cul de sac de Douglas Kennedy. Comment une virée en Australie peut-elle tourner au cauchemar ? Il vous suffit de rencontrer une adorable autochtone et de la suivre. Après démerdez-vous avec sa famille de dégénérés parce qu’au fin fond du bush, personne ne vous entendra hurler (de rire) !
Un chien dans la soupe de Stephen Dobbyns. Un polar hilarant ou comment se débarrasser d'un chien mort à New York en pleine nuit. Surréaliste !
La bouffe est chouette à Fatchakulla de Ned Crabb. Un enquête (pretexte bien sûr !) dans les fins fonds des bayous de Floride où le taux de consanguinité explose les statistiques, où les alligators sont XXL et les autochtones totalement chtarbés. Un régal de grand n’importe quoi !
Et pour rester en Floride, les romans de Carl Hiaasen comme Jackpot par exemple, déversent aussi leurs lots de loosers, escrocs à la petite semaine et débiles profonds absolument jouissifs.