Maelström de rentrée
J'ai l'impression d'avoir été prise dans le tambour d'un sèche linge et d'en sortir toute hébétée. Voilà l'effet que la rentrée a produit sur moi.
Quelques petites choses qui ont dénoté dans mon tambour infernal :
Tout les matins en vélo, je passe devant une affiche de pub pour Courrèges que quelqu'un a remplacé par courgette et ça me fait sourire à chaque fois.
Sur ce même vélo, j'ai croisé un matin à un feu rouge, un couple de jeunes jongleurs visiblement fauchés mais beaux comme des dieux. Ils ont fait leur chouette petit numéro et quasiment tout le monde a donné puis le feu est passé au vert et hop, c'était reparti pour une journée.
Encore sur ce même vélo, je suis passée à côté d'une réunion de chantier où une quinzaine de gros balaises à casques écoutaient religieusement leur chefE de chantier.
Elle portait un casque aussi mais ça m'a bêtement fait plaisir de voir une femme à ce poste.
Sinon au boulot j'ai une vue magnifique et je crois que mes collègues ne la remarquent plus car quand je leur en parle, ils n'ont pas l'air de s'émouvoir. Sinon, il y a moins d'anecdotes croustillantes qu'en librairie. J'ai quand même ce jeune homme qui se sent si bien dans les canapés moelleux de mon étage qu'il se met en chaussettes. Soit. Mais du coup il se balade d'étages en étage en chaussettes, prend l'ascenseur en chaussettes. Cool, quoi, comme à la maison.
La bibliothèque est le troisième lieu (le premier étant la maison, le deuxième le travail) c'est un concept que j'ai appris aujourd'hui.
Allez, je repars me faire un cycle essorage.