Souvenirs lagunaires #1
J'ai aimé Venise. J'ai aimé l'omniprésence de la mer, l'absence de voitures, son décor qu'on a l'impression de connaître sans y être jamais allé (comme NYC), ses campaniles qui ont presque tous la penchette. J'avais peur des touristes (que je suis pourtant aussi) mais dès qu'on s'éloigne des grandes allées, Venise appartient aux vénitiens et à ceux qui se perdent, les enfants qui jouent au ballon ou prennent une glace sur les campi à la sortie de l'école, les vieux qu'on installe au soleil, les étudiants qui fêtent leur diplôme. On a parfois l'impression d'être à la campagne, parfois à la mer, parfois dans un décor de film. J'ai aimé voir la vie sur l'eau : ambulances, transporteurs, taxi, déménageurs, corbillard, éboueurs, familles qui partent en week-end... J'ai aimé cette parenthèse d'une semaine qui m'a donné envie de me remettre à cette langue apprise il y a longtemps.