Un été immobile
Cet été il y a eu des cartons( beaucoup), de la tapisserie à enlever, des murs à enduire (beaucoup et la naissance d'une vocation : j'aime enduire), de la peinture, du parquet, un jardin bancal mais peu importe, on y est bien pour boire des bières, des jours sans wifi et deux filles livrées à elles-même pendant que papa et maman bricolent, un message caché par Adl pour les futurs occupants de la maison dans trèèèèès longtemps, la drôle de sensation d'occuper la maison de quelqu'un d'autre (genre une loc' pour l'été), des meubles qui jouent aux chaises musicales et des cartons qui se vident, un chat perdu puis retrouvé (3 semaines après quand même !) et des hérissons squatteurs, des batailles d'eau dans la rue et des copains déjà trouvés pour Louison, des compotes de prunes du jardin et le chemin pleins de côtes et de faux plats sur le chemin du boulot (je roule à vélo), de la lumière du matin au soir et des pièces où il faut trouver ses marques. C'était un drôle d'été sans partir et pourtant la sensation d'avoir avancé.